En participant au Dry January l’année dernière (2024), j’ai mieux compris ma consommation d’alcool. J’ai réalisé que je buvais souvent pour réduire mon anxiété dans certaines situations. Refaire le Dry cette année m’aide à continuer d’identifier ces moments et à chercher des alternatives plus saines pour les gérer à l’avenir.
Le plus difficile reste le jugement des autres. Par exemple, une connaissance m’a cataloguée comme "alcoolique" en apprenant que je fais le Dry January, en disant : "Moi, je ne ferais jamais ça, je ne suis pas alcoolique." Ce genre de remarques peut être décourageant 🛑. Il y a aussi la pression sociale : certains amis ne comprennent pas que je peux m’amuser sans alcool et insistent pour m’en servir malgré mes refus 🙄.
🌈 Cela dit, les choses sont plus faciles cette année. Le Dry January est devenu plus connu, et je ressens moins de pression de la part de mon entourage. De plus, il y a de plus en plus de choix de boissons sans alcool de qualité : bières sans alcool, kombuchas, sirops originaux… Cela évite la frustration de devoir se contenter d’un simple cola ou d’une eau gazeuse en soirée ou au restaurant. Cette année, j’ai aussi des connaissances qui participent au Dry January, ce qui me permet de partager cette expérience avec elles.
Un autre défi, c’est de remplacer certains réflexes. Après une journée de travail stressante, mon premier instinct est souvent d’appeler une amie pour aller boire une bière. Désormais, j’essaie de changer cette habitude en proposant des activités différentes, comme aller au cinéma ou faire une promenade. Quand je sors, je privilégie des lieux variés avec plusieurs ambiances, comme un espace pour danser, un coin pour discuter ou un endroit pour jouer au billard. Cela m’aide à profiter de la soirée sans m’ennuyer. En revanche, si je vais en boîte de nuit, je remarque que je me fatigue plus vite sans alcool, ce qui peut être un peu frustrant.
Finalement, cette expérience m’aide à mieux comprendre mes habitudes 😊 et à ajuster mon mode de vie de façon plus alignée avec mes valeurs et mon bien-être.
Sarah, 32 ans (VD)