Mon rapport à l’alcool est avant tout social. J’ai la chance d’appartenir à plusieurs cercles d’amis : ceux du travail, mes amis d’enfance, et d’autres rencontres plus récentes. Cela nourrit ma vie sociale, mais rend parfois la réflexion sur ma consommation d’alcool plus complexe.

Cette année marque ma troisième participation au Dry January, qui est devenu pour moi une habitude bien ancrée. La première fois, j’avais des doutes sur ma capacité à tenir tout le mois. La deuxième année, je craignais que cela n’affecte mes relations sociales. Aujourd’hui, je le vis avec sérénité et sans difficulté.

Parmi les bénéfices les plus marquants, je note une nette amélioration de mon sommeil, qui m’aide à mieux récupérer, et un souvenir plus vivant de mes rêves. Cependant, quelques défis subsistent, notamment renoncer au vin blanc qui accompagne si bien les raclettes et fondues en cette saison. Cela peut être frustrant, mais avec le temps, j’ai appris à m’adapter. Il est vrai aussi que ma vie sociale change légèrement durant le mois : je sors moins et vois un peu moins de monde, sans pour autant rompre complètement avec ces moments partagés.

Le Dry January m’a également amené à revoir ma consommation d’alcool tout au long de l’année. Je bois désormais de façon beaucoup plus consciente. Fini les verres pris “par habitude” ou dans des contextes anodins. Je réserve l’alcool pour des occasions spéciales, ce qui en réduit significativement la fréquence. Pour les moments du quotidien, je privilégie des alternatives sans alcool.

Un outil qui m’accompagne dans ce cheminement est l’application Try Dry, qui me permet de suivre mes progrès et de rester motivé. Cette démarche m’a non seulement permis de relever un défi, mais aussi de redéfinir ma relation à l’alcool avec plus de clarté et de bien-être.

Bruce, 50 ans (VD)